chronique
Soil Chronicles - 23/03/2015

chronique par Soil Chronicles

Date : 23/03/2015

par Soil Chronicles

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 7/10

Un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes épaisses ? Cela vous dit ?

Enfin, quand je vous parle de fraîcheur, faut pas trop déconner non plus, je voulais plus savoir si vous vouliez une bière sortant du frigo…. Je sais pas ce que vous avez imaginé…

Voici une jeune formation française de Metal moderne et variée avec une bonne dose de Punk mais qui ne vire pas trop en Core non plus … Pas évident de suivre avec ces étiquettes à la con… Car pour ce groupe parisien, s’il y a une chose qui prédomine, c’est la musique, pas forcément le style joué, on branche les guitares et on verra bien où cela va les mener. On obtient du coup des morceaux très variés qui ne suivent pas forcément la même ligne directrice et qui passent par de multiples horizons.

Il faut dire qu’avec ce premier opus ‘Sweet Lies‘, Charge place quand même la barre assez haut. Quoi de mieux en de début de dégel, maintenant que l’hiver fait place au premier soleil du printemps, qu’un bon morceau de Rock bien énergique qui vous refile une pêche d’enfer. C’est que nous proposent les Parisiens de Charge avec ces huit titres éclectiques.

On se prend donc en plein dans les dents: du très lourd , avec des « Alone » ou « Just Want More », à la basse omniprésente pour un final sur une rythmique thrashisante sur le premier titre. Un tempo plus calme mais qui grimpe en puissance pour un chant très énergique à la guitare lacérante pour « Fantasy ». Mais avec aussi du « 84″ et « That’s It » très Punk qui doivent faire des ravages sur scène avec ces refrains mémorisables en deux secondes et cette pêche qui en ressort, un groove à vous faire sauter sur place. On retrouve ce cas sur l’éponyme « Sweet Lies » qui fait du bien par là où il passe, avec ces multiples changement de tempo, il nous rappelle l’époque des Skatebord et Roller avec ce Punk à la Millencolin.

On en arrive aussi au Core avec « Ain’t My World », une rythmique très bonne, mais un « chant » (si on peu l’appeler comme cela) que votre chroniqueur n’apprécie pas forcément, on frise un peu plus avec l’extrême, une note beaucoup plus sombre pour la clôture de l’album qui tranche avec le reste de l’opus. Certains apprécieront cette agressivité noire, d’autre préféreront l’énergie violente des titres précédents.

On en prend du coup pour tous les goûts avec ce ‘Sweet Lies‘, un premier opus de bonne facture, qui balance du tonnerre et qui vous refile une pêche des plus sympathique. Un album à écouter sur la route de la plage avec des binouses plein le coffre.

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